A un mois de la rentrée, au niveau national 4140 demi-journées ont déjà été signalées par les parents d’élèves comme autant d’heures de cours perdues car non remplacées.

Comme de nombreux remplaçants ont été affectés à l’année dès la rentrée, les problèmes de remplacement se sont multipliés dès la semaine qui a suivi la rentrée.

Il faut savoir qu’à la rentrée 2011, les élèves du 1^er degré doivent compter avec 6000 remplaçants en moins, ainsi, au minimum 75000 enfants entre 3 et 10 ans de plus que l’an passé risquent de ne pas avoir d’enseignant en face d’eux en arrivant à l’école le matin.

Le gouvernement estime sans doute pourtant qu’il y a encore trop de remplaçants puisqu’il prévoit de supprimer encore 1077 postes de remplaçants au budget 2012 de l’Education nationale.

Les parents d’élèves exigent toute la transparence sur les besoins réels en matière de remplacement et sur les dispositions prises par le ministère pour les assurer.

Nous avons demandé à plusieurs reprises à madame la rectrice la transparence en matière de remplacements. Nous attendons toujours un état précis.

La FCPE nationale a appelé les députés et les sénateurs à se saisir de cette question de transparence, à refuser les suppressions des postes de remplaçants au budget 2012 et faire rétablir ceux déjà supprimés.

La FCPE Nord  appelle aussi à défendre le remplacement des enseignants dès le premier jour par des enseignants formés, en votant massivement pour les listes FCPE présentées aux élections des conseils d’écoles et des conseils d’administration des collèges et des lycées les 14 et le 15 octobre prochains. (la date est fixée dans chaque établissement)

LES PARENTS DOIVENT FAIRE ENTENDRE LEUR VOIX.  LES PARENTS ELUS SERONT LA POUR DEFENDRE AVEC LES PARENTS LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES ELEVES DANS LES ETABLISSEMENTS.

N’OUBLIEZ D’ALLER VOTER ou de VOTER PAR CORRESPONDANCE :

                                          chaque parent dispose d’un bulletin.

LA FCPE Nord appelle à manifester le 27 septembre 2011.

Les restrictions budgétaires gouvernementales appliquées par le rectorat amènent sans conteste des conditions de travail qui se détériorent pour nos élèves dans un certain nombre d’établissements du premier et second degré. Une nouvelle rentrée avec des moyens en baisse tel est le constat que nous faisons à partir  des enquêtes que nous avons lancées. Les réponses des conseils locaux le prouvent.

Madame la Rectrice a beau donner une bonne note à cette rentrée dans l’académie il n’en reste pas moins vrai, et c’est constaté, que dans nombre d’établissements les moyens régressent, les effectifs des classes s’alourdissent et c’est toute la qualité de la prise en charge des élèves qui continue de s’effriter au fil des années :

-         Augmentation des effectifs en lycées : la grande majorité des secondes affiche 35 élèves et les classes de première et de terminale, classes d’examen peuvent atteindre  38 à 39 élèves.

-         Augmentation des effectifs en collèges, écoles élémentaires et maternelles : On atteint de plus en plus fréquemment les 29-30 élèves. Ce sont des moyennes mais on constate aussi des effectifs en classe de maternelle  jusque 34 élèves !

-         On refuse de plus en plus l’accueil des enfants de deux ans

-         RASED (Réseau d’Aide Spécialisé aux Elèves en Difficulté) : poursuite de la suppression de postes ou postes non pourvus qui amène la diminution des prises en charge des enfants en grande difficulté. Les exemples sont nombreux  et incontestables

-          Disparition des médiateurs de vie scolaire,  le manque notoire d’AVS (Assistant de Vie Scolaire) pour les enfants handicapés

-         suppression programmée de nombre de CIO (Centre d’Information et d’Orientation) ce qui ne va pas améliorer la qualité de l’orientation en diminuant les possibilités d’accès proches du lieu de résidence des familles.

Il ne suffit pas d’affirmer comme madame la rectrice  qu’il y a l’amélioration d’un certain nombre d’indicateurs académiques.

A la FCPE, nous disons qu’ il faut mettre les moyens pour améliorer encore :

on ne peut faire ni mieux, ni plus avec moins.

C’est pourquoi nous appelons  à la mobilisation qui est lancée le 27 septembre au niveau national à l’occasion de la grève des personnels de l’éducation nationale.

LA MOBILISATION A COMMENCE :

Le Collectif Flandres Lys pour l'Ecole a déjà appelé dans son secteur à participer à la journée de mobilisation du 27 septembre 2011 à l’initiative de l’intersyndicale éducation et de la F.C.P.E. 

La situation des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) continue de se dégrader de façon inquiétante en dépit des dénégations ministérielles qui se sont succédées depuis 2008.

Les fortes mobilisations du printemps dernier contre les suppressions de 9 000 postes dans le premier degré ont conduit le Président de la République à annoncer un moratoire sur les « fermetures de classes dans les écoles »... tout en maintenant l'objectif du non remplacement d'un emploi sur deux (départs en retraite).

Pour autant les menaces sur les « postes hors classes » comme ceux des RASED restent réelles.

Les RASED ont subi depuis 2008 plus de 3 500 suppressions, soit plus d'un quart de leurs effectifs. De plus, le refus de faire partir les personnels en formations spécialisées contribue à l' «assèchement» de ces dispositifs. Aujourd'hui totalement désorganisés, incomplets, ils peinent à assurer toutes leurs missions de manière équitable, sur tout le territoire, auprès des élèves et des écoles qui en ont besoin. Alors que la lutte contre l’échec scolaire devrait être la priorité de l’Ecole, les élèves en difficultés scolaires continuent d'être les premières victimes des mesures annoncées.

Réuni une nouvelle fois le 31 août, le Collectif RASED a décidé de :

→ appeler à la mobilisation lancée par les syndicats et fédérations de l’Education nationale le 27 septembre « pour l'arrêt des suppressions d'emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d'assurer la réussite de tous les élèves » et à la participation aux manifestations et grèves en rendant visibles les personnels des RASE D (« gilets jaunes », slogans...).

→ interpeller les parlementaires, sur l’avenir des RASED dans le cadre de la préparation du budget, puis les candidats à la présidentielle.

→ rencontrer des enseignants, parents d'élèves, élus... (réunions, débats, déclaration commune, diffusion de film, forum, ...) pour mettre en avant les besoins des écoles et l'exigence des moyens nécessaires à la prévention et à la remédiation des difficultés scolaires.

Le Collectif RASED encourage l'engagement de tous dans les mobilisations sociales à venir pour y porter l'exigence d'un service public de l'éducation de qualité et pour la réussite de tous les élèves. Il faut tout faire pour stopper l’hémorragie des emplois et réaffirmer que d'autres choix sont nécessaires afin que l'Ecole remplisse les objectifs d'une Ecole démocratique, ambitieuse et émancipatrice.

Paris, le 06 septembre 2011

Le Collectif de défense des RASED est composé de :

Organisations syndicales :  Cgt Educ’Action, Se-UNSA, Sgen-CFDT, SIEN–UNSA,

                                        SNPSYEN, SNPI-FSU, Snuipp-FSU, SUD Education

Associations professionnelles : AFPEN, AGSAS, ANCP, FNAME, FNAREN, ICEM

Associations de parents : FCPE

C’est ce que chacun a pu constater sur le terrain au vu des moyens qui seront attribués à la rentrée dans certains établissements du premier comme du second degré.

Nous appelons donc à réagir partout où les conditions de rentrée seront inacceptables et mettront les élèves dans des conditions d’encadrement dégradées par rapport à l’année dernière.

L’appel à la vigilance est de nouveau la règle à cette rentrée :

Écoles maternelles et élémentaires : si une ouverture ou un maintien de poste est nécessaire, manifester dès le premier jour et commencer l’action.

Pas d’assistant de vie scolaire : dénoncer, intervenir

Conditions de la mise en place de la réforme de la première et suite de celle de la seconde : il faut veiller à ce que le tutorat soit effectivement et valablement mis en place, veiller à savoir comment est organisée l’aide personnalisée (que ce ne soit pas des cours traditionnels mais bien une aide à chaque élève).

RYTHME DE VIE : Il faut dire NON à des emplois du temps en collège et en lycée qui ne laissent pas le temps aux élèves d’avoir une heure trente de pause minimum le midi pour se restaurer et se reposer. Il faut refuser des journées trop longues préjudiciables à la santé et à l’équilibre des jeunes et exiger des emplois du temps équilibrés sur la semaine.

Le non remplacement des enseignants absents : l’année scolaire dernière fut catastrophique sur ce plan. Il faudra exiger le remplacement immédiat partout et dénoncer toute absence non remplacée dès la rentrée.

…

Voilà quelques-uns des problèmes que nous allons rencontrer dès ce lundi 5 SEPTEMBRE et sur lesquels il faudra réagir et agir TOUT DE SUITE pour que nos enfants puissent bénéficier de bonnes conditions de travail.

Dans l’attente, nous rappelons

- à LILLE,  rassemblement/pique-nique

le MERCREDI 31 AOUT  à 12h

boulevard de la Liberté

à l’initiative des organisations syndicales avec le soutien de la FCPE (face au jardin JB Lebas).

- à FACHES THUMESNIL

MARDI 30 AOÛT 2011 DE 19 HEURES À 21 HEURES

INVITATION À UN NOUVEAU PIQUE-NIQUE RÉPUBLICAIN

►POUR LES PARENTS D’ÉLÈVES DU COLLÈGE JEAN ZAY 

SUR LE PARKING, EN FACE DU COLLÈGE JEAN ZAY

Rue Jean-Baptiste Clément.

pour demander  un principal, un principal adjoint et un CPE À PLEIN TEMPS !

(Rappel : l'effectif du collège est passé de 272 à 335 élèves, en trois ans)

... HALTE A L'HEMORRAGIE DES MOYENS

Le rectorat envisage de ne pas reconduire les contrats d’assistant-es d’éducation dans les écoles primaires à partir du 30 juin 2011, ce qui correspond à la suppression de 300 emplois Temps Pleins  pour notre Académie.

De plus, ces Assistants d’Education ne seraient pas basculés dans le secondaire en remplacement des Contrats Uniques d’Insertion (CUI) supprimés et, au contraire, il y aurait 40 Emplois Temps Pleins supplémentaires supprimés dans le second degré.

La FCPE Nord témoigne que les parents d’élèves sont stupéfaits de constater la brutalité avec laquelle il est mis fin aux missions de ces personnels qui assuraient un rôle important dans l’aide à la réussite scolaire, une aide à l’accompagnement pédagogique, à l’utilisation des ressources numériques, des BCD, au secrétariat et à la vie scolaire en général.

Nous jugeons ces mesures inacceptables, qui vont conduire à dégrader encore davantage le service public.

Début juin, le ministre de l’Education et le Président de la République ont fait de nouvelles annonces lors de la deuxième conférence nationale du handicap. Le ministre de l’Education Nationale a annoncé trois axes prioritaires pour la scolarisation des élèves en situation de handicap reprenant les préconisations contenues dans le rapport du sénateur Paul Blanc : attribution des Assistants de vie scolaire par la Maison Départementale pour le Handicap, statut des personnels accompagnants, formation des personnels. Le Président de la République a confirmé cette orientation, en annonçant la mise en œuvre de ces mesures à la rentrée 2011.

Au regard de ces nouvelles annonces, une demande de rendez-vous a été demandée à Madame la Rectrice avec les syndicats d’enseignants. Action et démocratie, CGT éduc'action, CNT-SSEC, FNEC-FP-FO, FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT,SNUIpp FSU, SUD Education.

Ce rendez-vous a lieu ce MERCREDI 29 JUIN à 17h.

DERNIERE MINUTE : des collectifs se mettent en place

Un collectif des écoles primaires Bichat - Littré de Lille s’est mis en place et envisage une opération école morte contre les suppressions d’Assistants d’Education.

Martine Aubry, Maire de LILLE, recevra ce jour à 16h45, avant le Conseil municipal, les « collectifs » des écoles Bichat/Littré, Desmoulins/Duruy et Viala en présence d’Olivier DUTOUR, secrétaire général adjoint de la FCPE Nord et administrateur national.